Dimanche prochain, il va falloir voter. Ce peut être l’occasion enfin de changer la donne. Cela fait si longtemps que les socialistes sont au Pouvoir en Bretagne que l’on a l’impression qu’ils font un peu partie des meubles. Ce n’est jamais très sain pour une démocratie.
Tous évoquent le vote utile, à présent. Mais je ne pense pas que ce soit très utile de poursuivre l’aventure bretonne avec eux. L’équipe sortante menée par Chesnais Girard est en échec sur toutes les politiques majeures et c’est un fait objectif. L’environnement ? Il s’agit désormais d’un enjeu primordial pour la Bretagne. La Cour des comptes nous a dit que l’échec de Chesnais Girard et de Burlot était patent sur le terrain des algues vertes. Ils ont fait semblant d’avoir l’air… Mais c’est une constante du PS hélas.
La maritimité ? Ils ont renoncé et donné quitus à l’Etat du sacrifice de la maritimité bretonne, avec les conséquences que cela au niveau européen.
La décentralisation ? Ils en parlent depuis si longtemps mais ne font jamais rien. A-t-on vu une seule avancée sur ce terrain, une seule velléité d’obtenir enfin le statut particulier qui nous ouvrira les portes de l’avenir ? Ils en parlent et ça leur suffit. La politique linguistique est aussi le domaine du grand mensonge, des grands discours. Pendant ce temps-là, les Basques du nord scolarisent la moitié de leurs élèves en filière bilingue. Nous ? 3% ! De qui se moque-t-on ? Je n’ai cessé de le dénoncer depuis quelques années avec un groupe de militants. Ils sont au Pouvoir depuis si longtemps que les politiques menées leur indiffèrent. Ce qui compte pour eux ? Obtenir des clients. Et les clients ? On en trouve toujours.
Il faut rompre avec ce grand renoncement à la Bretagne. Or ce que nous disent les Verts a de quoi nous inquiéter puisque leur unique ambition est de s’allier avec le PS au second tour, autrement dit, donner quitus à l’inaction du PS pour les six années qui viennent.
Il n’y aura pas plus d’avenir avec la République en marche de Burlot, qui a réussi l’exploit de rendre inconstitutionnelle l’immersion, et par-là même, nos écoles Diwan qui incarnent l’espérance. Avec la République en marche et ses alliés du PS, la Bretagne demeure plus que jamais la variable d’ajustement au service de Paris, de ses élites et de sa technocratie.
Voilà pourquoi le vote de dimanche prochain doit être le vote du renouveau pour la Bretagne. Ce n’est plus un secret pour personne , sauf à être de mauvaise foi, que la grande nouveauté de ce scrutin est la liste « Bretagne ma vie », qui a su mener une campagne exemplaire. Le programme conçu par les équipes de Bretagne ma vie est d’une richesse, d’une précision et d’une ambition inégalée pour permettre à notre vieux territoire de reprendre la mer , dans tous les domaines. Si vous en doutiez encore, jetez un œil sur le site de Bretagne ma vie, lisez notamment le plan Marshall pour nos langues.
Surtout, ce programme est porté par un esprit de projet digne du Celib, et une volonté qui ne rencontrera pas l’obstacle de la direction du parti parisien ou des ambitions personnelles.
Cela ne fait pas plaisir à certains, mais tant pis. Ce n’est pas la perspective d’une carrière politique qui a mobilisé toute cette énergie mais l’envie de sortir la Bretagne du marasme.
Il va sans dire que les forces du système et ses soutiens traditionnels ne voient pas cela d’un bon œil. Nous l’avons déjà éprouvé. Mais les Bretonnes et les Bretons ne s’y sont pas trompés. Les retours qu’ils nous font ouvrent la perspective d’une victoire éclatante !
Alors plus que jamais, dimanche prochain, le vote utile, celui du grand renouveau, c’est celui de « Bretagne ma vie » menée par Daniel Cueff
Yvon OLLIVIER